Publié dans Société

Convocations pour les examens officiels - Aucune confiscation tolérée !

Publié le jeudi, 27 août 2020

« Tous les candidats doivent avoir leurs convocations aux examens officiels même si leurs parents n’ont pas pu payer les écolages. Nous devrions rester solidaires ». C’est ce que le Président de la République a insisté lors de son intervention à la TVM, dimanche soir. « Les candidats ont le droit d’obtenir leurs convocations. Les établissements ne doivent pas leur en priver, peu importe la raison. Les candidats ne devraient pas être des sujets de chantage. Nous sommes conscients des difficultés financières endurées par les établissements privés en ce temps de crise. L’Etat et le ministère restent à leur écoute… », a ajouté Marie Michelle Sahondrarimalala, la ministre de l’Education nationale, lundi dernier durant le rendez-vous de 13h à la chaîne nationale.
A quelques jours de ces déclarations, les établissements ont commencé à dispatcher les convocations pour les candidats à l’examen du CEPE. L’on a constaté une ruée des parents d’élèves dans les établissements publics et privés et ce depuis lundi dernier. Pourtant, les convocations ne sont disponibles que depuis hier pour la circonscription scolaire (CISCO) de la ville d’Antananarivo. « Bon nombre des parents n’ont pas pu payer les écolages depuis le confinement. Nous comprenons la situation à cause de la crise actuelle liée à la Covid-19, c’est pourquoi nous avons défini un arrangement avec eux. Ainsi, ils pourront régler en tranche les arriérés d’écolage à partir de la prochaine rentrée scolaire. Quoi qu’il en soit, ils ont récupéré les convocations de leurs enfants depuis la matinée », nous confie un directeur d’établissement privé sis à Tsimbazaza. Comme lui, bon nombre de responsables ont retenu le fait qu’aucune confiscation des convocations aux examens officiels n’est tolérée, malgré le non-paiement d’écolage.
Notons que les candidats au CEPE, dont la session se fera ce 1er septembre, pourront consulter leurs noms dans les listes affichées à l’entrée des salles d’examen, à partir du week-end prochain. Les candidats et personnels mobilisés pour le bon déroulement des sessions recevront des masques, outre les dispositifs de lavage des mains et la désinfection des centres d’examen. Le respect des mesures barrières notamment la distanciation sociale dans les salles, sera privilégié.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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